Colonnes dressées vers la lumière des dieux, dans une expression mythique…
La Grèce, terre des dieux protecteurs de l’Olympe, tend vers l’harmonie la plus parfaite, à l’époque classique sous Périclès.
La ville d’Athènes est contemporaine, ayant été presque entièrement retracée voilà 150 ans seulement lorsque la Grèce recouvrit son indépendance en se libérant du joug ottoman. Voilà pourquoi, contrairement à ce qui est valable pour beaucoup d’autres pays européens où leur révolution à travers les siècles est clairement visible, à Athènes, à part quelques églises byzantines, rien d’autre n’a survécu aux années qui s’écoulèrent depuis l’époque de ces monuments antiques jusqu’à sa reconstruction.
Vous n’avez plus qu’à embarquer pour votre croisière en Grèce et vous laisser guider à travers Athènes qui a énormément d’histoires à vous raconter.
Après les guerres médiques (contre les Perses), Athènes devait réaffirmer sa puissance. Il était donc nécessaire de réaménager l’Acropole, citadelle construite sur une éminence qui, par son rôle à la fois religieux, militaire et politique était non seulement indispensable à la cité mais était le symbole de sa richesse et de sa puissance.
Périclès fit alors appel à son ami Phidias, grand artiste de l’époque classique, et à ses collaborateurs Ictinos, Callicratès et Crésilas, pour élaborer les plans de cette entreprise périlleuse et coûteuse.
Pour financer le chantier, Périclès instaura un prélèvement sur le tribut des cités alliées. Les travaux commencèrent vers 450 avant J.-C.
Autour de l’Acropole, et notamment sur les côtes Nord et Sud, s’étendait l’Antique Cité d’Athènes. C’est là aussi que furent découvertes, soit par hasard soit par fouilles systématiques, les plus importantes retrouvailles.
Pour la petite anecdote, Athéna a fait pousser l’olivier argenté sur le rocher de l’Acropole, et Poséidon, revendiquant lui aussi la cité, a fait jaillir une source d’eau salée ; mais Cécrops, moitié humain, moitié dragon, possesseur des profondeurs de la terre, a arbitré en faveur de la déesse et décidé que la cité lui appartiendrait.
Ainsi, Athéna devint-elle protectrice d’Athènes.
L'Acropole d'Athènes avec le Parthénon en son sommet
Temple dédié à Athéna, il cristallise la perfection des normes harmonieuses si longtemps recherchées par les architectes grecs. Il est entièrement réalisé en marbre pentélique. Les huit colonnes de façade et les 15 colonnes de côté de style dorique rythment l’édifice par une parfaite technique des maîtres-d’œuvre, qui ont su éviter les erreurs de parallaxe.
Les grandes légendes sont évoquées : combat des Amazones, combat des Centaures, Gigantomachies et surtout la fête des Panathénées représentée par une superbe frise ; la procession en l’honneur de cette fête, instaurée par Thésée, rassemblait tous les athéniens en hommage à leur divinité et était conduite par des magistrats, suivis des sacrificateurs, des korés et d’offrandes.
Le Parthénon dans son état actuel, autrefois dédié à Athéna...
A l’intérieur du Parthénon se trouvait la fameuse statue d’or et d’ivoire : Athéna Parthénos réalisée par Phidias. Cette statue monumentale recevait la lumière du soleil reflétée à l’intérieur du temple par une pièce d’eau illuminant Athéna.
A l’époque byzantine, cette œuvre fut transportée à Constantinople et fut détruite par les habitants en 1204 après J.-C. lors du siège de la ville par les Croisés.
Ce temple est connu pour son vestibule à cariatides : six statues de jeunes filles drapées, imposantes et majestueuses. C’est dans l’Erechthéion que se terminait la procession de la grande fête des Panathénées : les jeunes filles (koré) remettant à la déesse le voile de lin qu’elles avaient tissé dans ce temple, où d’ailleurs plusieurs cultes étaient célébrés : celui d’Athéna, de Poséidon et d’Erechthée, premier monarque d’Athènes.
L’Erechthéion
Ce n’est qu’à la fin de la construction du Parthénon que furent construits les propylées, entrée monumentale de l’enceinte sacrée, permettant de découvrir le temple d’Athéna dans son aspect le plus grandiose.
L’entrée est surmontée du temple d’Athéna Nikè. La légende veut que le vieil Egée, roi d’Athènes, père de Thésée se soit jeté dans la mer du haut de ce rocher lorsqu’il vit la voile noire, hissée par erreur du bateau de son fils, revenant de Crète, vainqueur du Minotaure…
L'entrée dans l'Acropole d'Athènes...
Dionysos était une des divinités les plus vénérées d’Athènes. En plus des petites fêtes populaires et campagnardes données en son honneur, trois grandes fêtes lui étaient dédiées dont celle des Grandes Dionysies, durant six jours et rivalisant en beauté et en faste avec les Panathénées. Une procession se déroulait avec des sacrifices, des banquets, mais l’essentiel de la fête était marqué par les concours de tragédies et de comédies donnés dans le théâtre. De grandes pièces de théâtre étaient jouées : « Œdipe Roi » de Sophocle, « Les Perses » d’Eschyle, « Médée » d’Euripide.
Prenez place et imaginez vous à l'époque ou le théatre fut animé...
Hérode Atticus, mécène, consul et sénateur fit construire ce théâtre, de manufacture romaine, au IIe siècle avant J.-C. en mémoire de son épouse.
L’Odéon d’Hérode Atticus
Consacré à l’art antique, ce musée est sans doute un des plus beaux et des plus émouvants du Monde : il rassemble la plupart des objets trouvés dans les sites archéologiques grecs. Sculptures, céramiques, bijoux sont exposés, appartenant à des époques différentes qui vont du Néolithique à l’époque romaine.
Du célèbre masque en or d’Agamemnon, roi achéen découvert dans l’Acropole de Mycènes au chef-d’œuvre en bronze de la statue de Poséidon, repêchée au large de l’île d’Eubée en 1928 ; des fresques de Santorin au superbe jockey, on ne finit pas d’être étonné, émerveillé par de telles splendeurs…
Des oeuvres d'art antiques et authentiques au sein du musée...
En place de la Constitution, le vieux Palais qui sera le lieu de résidence d’Othon de Bavière, 1er roi après l’indépendance de 1931. Devenu le parlement, vous pourrez voir la relève de la garde exécutée par des Evzones, jeunes soldats d’origine crétoise.
Le parlement et la relève de la garde
Construit en 1895 pour servir de cadre aux 1ers Jeux Olympiques modernes de 1896 sur l’initiative du Baron Pierre de Coubertin, il occupe l’emplacement du stade où se déroulaient les concours gymniques des Panathénées, ce qui explique sa forme bizarre pour un stade moderne. En forme de fer à cheval, long de 204.07 m et large de 33.36 m.
Le stade Panathénaïque et sa forme particulière !
Vieille ville située au pied de l’Acropole où nombreux sont les petites tavernes prisées par les Athéniens tout comme par les visiteurs étrangers pour leurs mets succulents, les bons vins et leur musique. Il y a aussi des magasins de souvenirs.
C'est en effet le plus ancien quartier d’Athènes avec ses pittoresques ruelles si étroites, ses maisons à un ou deux étages avec leur cour intérieure et leur minuscule jardin.
Et puis, au hasard des ruelles, quelques églises byzantines vous rappellent l’importance de la religion orthodoxe en Grèce.
A l’extrémité Sud de Pláka, qui est pour Athènes ce que Montmartre est pour Paris, sur la Place Monastiráki se trouve un marché d’étalages divers et des boutiques d’antiquaires.
Les petites ruelles du quartier de Plàka au pied de l'Acropole...
Deux compagnies phares vous proposent une escale à Athènes : Costa Croisières ainsi que MSC Croisières. Mais vous avez aussi une autre compagnie basée en Grèce : Celestyal Cruises. Vous avez le choix.
Athènes a finalement tellement à offrir... C'est une escale incontournable lors d'une croisière en Grèce qui vous fera découvrir son histoire riche dans une ambiance authentique. Bon voyage !
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