Les croisières en Corse ont tellement à nous offrir. Que ce soit son Histoire, sa culture, ses traditons, mais aussi ses paysages variés, la Corse reste une escale incontournable lors d'une croisière en Méditerranée.
Avec ses 1.000 kilomètres de côtes, la Corse couvre presqu’un cinquième de l’entier périmètre côtier de la France. C’est encore un des points qui explique le charme des vacances en Corse : il n’y a aucun endroit de la Méditerranée, comme sur cette île, où il est possible de se trouver seuls, en plein mois d’août, sur une plage isolée. Cette plage peut être encastrée entre deux criques, surplombée par un grandiose paysage de montagnes, comme sur la côte occidentale de la Corse, ou bien peut donner sur de vastes golfes de sable fin.
Plusieurs compagnies opèrent des croisières en Méditerranée, et font escales dans plusieurs villes de Corse telles que Ajaccio, Bastia, Calvi, Porto Vecchio ou encore Propriano. Vous avez le choix entre Plein Cap Croisières, Cunard, Regent Seven Seas Cruises, mais aussi Cunard, ou encore Azamara Club Cruises.
Devant soi on trouve une mer qui passe du bleu foncé à l’indigo, au violet et à toutes les gammes de vert, jusqu’à la pureté cristalline des eaux, parmi les plus propres et les plus transparentes du monde. A cet inestimable atout touristique, on peut ajouter également un réseau de structures hôtelières très moderne et c’est ainsi une occasion exceptionnelle de pouvoir prendre un bain de lumière et de sérénité.
La tranquillité...
« Un peu des Alpes au milieu de la mer Tyrrhénienne ». C’est ainsi que l’on décrit souvent la Corse. Cette description est exacte : une île surplombée par la montagne qui, à l’exception des plaines orientales, semble descendre à pic sur la mer, se transformant directement en falaise ou créant d’extraordinaires formations rocheuses comme les Calanques de Piana, au Nord d’Ajaccio.
Les calanques de Piana
Mais le mot montagne en Corse signifie surtout forêt, grand paysage de végétation en haute altitude, dominé par des cimes (la plus haute est le Monte Cinto à 2.710 mètres, mais beaucoup de sommets dépassent les 2.000 mètres) ; elles sont souvent recouvertes de neige jusqu’à la fin du printemps. Cela fait comprendre la vie des petits villages, encaissés entre les vallées ou accrochés à la pente. Des ruisseaux en grand nombre descendent des montagnes faisant entendre leur harmonieuse musique. Ils offrent des occasions d’évasion aux pêcheurs, en devenant plus larges dans la plaine, ils permettent de pratiquer le canoë.
Le Monte Cinto
Plus de la moitié des 250.000 habitants de la Corse réside dans les villes. Les deux villes plus importantes sont : Ajaccio, chef-lieu du département de la Corse du Sud et Bastia, chef-lieu du département de la Haute-Corse. Siège de l’Assemblée Régionale (la Corse est, depuis 1982, une région dotée d’un statut particulier modifié en 1991).
Ajaccio est, avant tout, la ville de Napoléon qui y est né le 15 août 1769, juste au moment où l’île passait de l’influence génoise à l’influence française. Ajaccio, 55.000 habitants, a de larges avenues, de grandes places et d’importants monuments historiques : la maison Bonaparte, la place Foch, la place de Gaulle, la place d’Austerlitz, au cœur de l’Ajaccio moderne, la cathédrale dédiée à la sainte de la ville (Notre Dame de la Miséricorde), le musée de l’association « A Bandera », le musée du Capitello et le musée Fesch où se trouve exposée actuellement la plus grande collection de peintures italiennes de toute l’Europe.
Une grande collection de peintures italiennes au Musée Fesch !
Bastia (45.000 habitants) est une grande-petite ville européenne qui donne sur la mer Tyrrhénienne, son port est très actif. Elle est aussi dominée par son antique citadelle (où a son siège le « Palais des Gouverneurs », important musée ethnographique), à son centre, la place Saint-Nicolas, une grande esplanade donnant sur la mer, est une des plus belles places de la Méditerranée. Il faut visiter la cathédrale Sainte-Marie et l'église Sainte-Croix où est conservée la statue du Christ Noir.
L'église Sainte-Croix possédant la statue du Christ Noir
Les autres villes qui marient également le paysage et l’histoire sont Calvi et Île-Rousse au Nord ; Propriano, Sartène et Bonifacio (sur la hauteur avec sa forteresse génoise d’où l’on voit la Sardaigne) au Sud.
Corte, située dans les montagnes de l’île, est l’antique capitale, lieu sacré en souvenir de la « patria » corse et du héros national Pascal Paoli ; l’Université de Corse y a son siège depuis 1981.
Le village perché de Corte !
Même si le premier peuplement de l’île remonte à environ 40.000 ans avant J.-C., la présence de l’homme laisse des traces plus importantes à partir du IXe millénaire avant J.-C. ; stazzoni, stantari, castelli sont les noms que les Corses donnent, dans leur langue, aux monuments préhistoriques d’une grande originalité. Stazzona signifie dolmen, la Corse en a une douzaine ; le plus grand et le plus réputé est celui de Fontanaccia (la tradition populaire le nomme « A stazzona du Diavulu ») ; il se trouve sur le plateau de Cauria entre Sartène et la Côte, dans l’endroit le plus rempli de vestiges de la préhistoire corse.
Le dolmen de Fontanaccia
Au centre du plateau de Cauria surgissent les Stantari (littéralement « hommes debout »). Il y a une quinzaine de statues-menhirs de guerriers. A quelques centaines de mètres du premier alignement, il y en a un second, celui de Rinaghju avec ses 46 menhirs enfoncés dans la terre sur deux rangées parallèles, autour d’une fontaine, dans le silence d’un bosquet de chênes verts. Mais, le site archéologique le plus connu de la Corse est celui de Filitosa, un lieu fortifié dont les murs ont été faits avec des fragments de statues-menhirs ; elles représentent des hommes armés d’épées et de poignards.
Le site archéologique de Filitosa
Les châteaux sont, au contraire, des tours-forteresses qui ont donné leur nom à la civilisation « torreana » (1500-1200 av. J.-C. environ) ; ils se trouvent isolés comme celui de Cucuruzzu, au fond d’une belle forêt de chênes sur le plateau de Levie.
Rome y a également laissé des vestiges ; à Moriani et surtout à Aléria, fondée par les Grecs de Phocée et devenue romaine en 529 av. J.-C., on peut encore voir des voies romaines, le forum, des thermes et le temple.
Restes de vestiges romains à Aléria
Il n’y a pas un seul pays en Europe qui peut, comme la Corse, offrir mer et montagne tout à la fois, la vraie montagne dans son immensité, à quelques pas de la mer. Une centaine de grandes et petites plages (les plus petites avec des rochers sur la côte Ouest, les plus grandes recouvertes de sable sur la côte Est), une dizaine de ports de plaisance, petits, mais très bien équipés pour l’abordage de tout type de bateaux, font de la côte de la Corse un paradis pour ceux qui aiment la mer et ceux qui pratiquent des sports comme la voile et la planche à voile, ou le canoë sur les fleuves et dans les lagunes.
La Corse, entre mer et montagnes !
On trouve dans l’arrière-pays la montagne avec sa végétation alpine (immenses forêts de châtaigniers, chênes, hêtres, aulnes, mélèzes, bouleaux) et sa faune caractéristique qui va des balbuzards qui se nourrissent de poissons, au mouflon, antique mouton sauvage.
En 1971 a été créé le Parc Régional de la Corse qui s’étend du Nord au Sud, le long du grand massif montagneux, sur plus de 200.000 hectares dans un territoire de 93 communes. Ce parc traverse une série de sentiers très bien tracés ; le plus important est le GR 20 (la Grande Randonnée n .20) : un vrai paradis pour l’alpiniste, un refuge idéal pour qui désirerait vivre une expérience inoubliable au contact avec une nature non contaminée et des hommes (les Corses de la Montagne) fiers et hospitaliers.
Le Parc Naturel Régional de la Corse
La Corse est également une terre de vieilles traditions conservées avec encore plus d’attachement, malgré l’influence de la civilisation « continentale » qui tend à effacer les coutumes et les habitudes du passé. Sa langue reflète ses nombreux contacts avec la proche péninsule italienne mais avec, au cours des siècles, une évolution indépendante ; les lois du pays favorisent aujourd’hui la pratique et l’enseignement de la langue corse. La base de l’identité corse est le folklore : il va du carnaval aux fêtes religieuses de Pâques (très renommée, la procession de « U Catenacciu » à Sartène, de la « Cerca » à Erbalunga, de « l’Arrivinta » en Castagniccia), les fêtes de Saint-Erasme, patron des pêcheurs, à Ajaccio et Bastia (le 2 juin) et la fête du Saint des deux villes (le 24 juin, Saint Jean-Baptiste), la fête patronale de Calvi en août et la fête de la Sainte du Niolu à Casamaccioli en septembre, couronnement d’un vaste cycle de fêtes champêtres qui ont lieu pendant tout l’été.
L’artisanat corse est très varié, le patrimoine gastronomique est très important : sont très appréciés les saucissons et le gibier ; les plats à base de poisson sont pleins de fantaisie et les produits laitiers de haute qualité (très renommé « u brocciu », typique ricotta de montagne), excellentes les diverses spécialités de gâteaux (canistrelli, fritelli, falculelli). Les vins de la Corse, provenant des vignobles des plaines, sont renommés. Les nombreux musées ethnographiques et archéologiques qui se trouvent pratiquement dans tous les centres d’une certaine importance touristique, sont d’un grand apport pour le tourisme corse.
Ne manquez pas de savourer les spécialités corses !
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